mercredi 31 octobre 2018
coproculture : quelle définition ??
Définition :
Une coproculture est
un examen bactériologique des selles a pour bute
la recherche des bactéries pathogène présence dans les selles
et qui sont la cause d’une diarrhée bactérienne aiguë.
Les germes Les plus connus
identifier par la coproculture sont : Escherichia coli, salmonella,
Yersinia, Shigella, Campylobacter, Pseudomonas aeruginosa, clostridium et
vibrion cholérique, son identification (par un antibiogramme) permet au médecin
de mieux cibler le traitement antibiotique. À part les bactéries, la culture
des selles permet aussi d'identifier des parasites et des protozoaires causant
des infections, sa présence peut avoir plusieurs origines. Il peut s’agir d’une
infection alimentaire, d’un trouble biliaire, d’une épidémie ou d’un défaut
d’hygiène dans un pays tropical. Un traitement antibiotique peut
également être en cause.
Échantillon :
Recueillir les selles dans un contenant propre
et sec. Éviter que les selles ne viennent en contact avec l’urine ou l’eau du
cabinet de toilette. Si l’enfant est aux couches, prélever directement de la
couche.
Déroulement du test :
Après avoir
ramené l’échantillon au laboratoire un examen macroscopique réalisé
on note la couleur, la consistance de l’échantillon et la présence ou l’absence
de sang, de glaire ou d’éléments parasitaires.
En suite on fait une suspension
dans 1 ml d’eau physiologique on réalise :
L’état frais : met une goutte de suspension entre lame et lamelle
+ observation sur microscope notent les Globules blancs et rouges,
flore microbienne, Levures, Parasites …
Coloration de gram : étalement d’un goutte de suspension sur une lame
puis on la coloré avec coloration de gram on note l’équilibre de la flore
microbien (présence de quelle type de bactérie gram+, gram- ou bien les deux).
La culture : sur un milieu de culture exemple SS, DCL, EMB à
37°C pendant 24h.
source d'image : www.femmeactuelle.fr
L'antibiogramme
C'est quoi l'antibiogramme ??
L’antibiogramme
consiste à déterminer la sensibilité et la résistance d'une bactérie à un ou
plusieurs antibiotiques.
Quel intérêt ??
Il a pour but de guider le
clinicien dans le choix d’un antibiotique pour traiter une infection
bactérienne.
Principe :
Le principe de l'antibiogramme est
de mettre en culture des bactéries, et d'appliquer un disque contenant un
antibiotique, afin de voir quels effets il joue sur la bactérie ciblée.
Protocole :
Nettoyer la paillasse avec le désinfectant afin de
minimiser les risques de contamination extérieur lors de la manipulation.
Allumer le bec Bunsen afin de stériliser l'air alentour et détruire ainsi les organismes pouvant altérer les résultats. Toute la manipulation doit se faire dans un rayon de 20/25 cm autour de la flamme.
Verser dans la boite de pétri 100µl de suspension bactérienne de l’échantillon à tester , soit environ 3 gouttes, puis étaler la suspension sur toute la surface de la gélose afin d'obtenir une quantité la plus homogène possible de bactéries à la surface.
Laisser sécher la suspension.
A l'aide d'une pince stérile, prélever un disque antibiotique et le déposer dans la boite de pétri, puis l'appuyer légèrement pour l'enfoncer dans la gélose. Renouveler l'opération pour les autres antibiotiques, en prenant soin de changer de pinces à chaque nouvel antibiotique ou au moins le réchauffé avec le bec bunsen.
samedi 27 octobre 2018
Test à la potasse
Définition :
Test microbiologique utilisé pour le diagnostic de la vaginose bactérienneProcédure :
Après étalement du prélèvement sur lame propre on ajoutent une goutte de potasse à 10%,le dégagement d'une odeur de poisson pourri indique la présence de bactéries qui libéreraient des amines(l'odeur provient des amines).vendredi 26 octobre 2018
testes microbiologique : Test KOH
l’intérêt de ce test :
C'est un test a pour bute de distinguer entre les bactéries gram+ et bactéries gram-
Le KOH cause la lyse et la destruction de mince couche de peptidoglycane des bactéries gram- et a cause de pH élevé de KOH l'ADN devenir épais et gluant et le mélange devient visqueux ce qui fait la formation d'un filament lorsque on élever l'oese d’1-2 cm, par contre dans le cas des bactéries gram+ la couche de peptidoglycane épaisse prévenir sa lyse par le KOH ce qui fait l'absence de changement au niveau de sa composition et donc l'absence de filament.
Ce test marche mal avec Acinetobacter et Moraxella.
Procédure :
on mélange sur une propre lame une goutte de réactif KOH et des colonies de l’espèce a tester.
si bactéries gram-
si bactéries gram+
NB: source des images : http://jjkaos.tistory.com/m/51
mercredi 24 octobre 2018
Musculus
Test microbiologique : Test d'Uréase
L'uréase :
Découverte en 1876 par Musculus, est un enzyme qui catalyse la réaction de transformation de l'urée en dioxyde de carbone et ammoniac :
(NH2)2CO + H2O → CO2 + 2 NH3
L'uréase est présente chez des bactéries, des levures et chez certaines plantes.
Le test uréase :
Egalement connu sous le nom de test CLO (Campylobacter-like organism test), est un test de diagnostic rapide pour le diagnostic d'Helicobacter pylori et aussi un outil d'identification de certains bactéries qui sont des producteur de l'uréase comme :
- Proteus spp
- Klebsiella spp
- Morganella spp
- Providentia spp
- Serratia spp
- Staphylococcus saprophyticus
- Bacillus spp
- Mycoplasma
- Ureaplasma urealyticum
- Nocardia
- Corynebacterium urealyticum
- Helicobacter pylori
Mode opératoire :
La souche d’essai est mise en culture dans un milieu contenant de l’urée et l'indicateur de phénol rouge quand la souche est productrice de l'uréase, ce dernier va décomposer l'urée par hydrolyse pour donner de l'ammoniac et du dioxyde de carbone. Avec dégagement d’ammoniac le milieu alcalin se traduisant par un changement de couleur.
lundi 22 octobre 2018
testes microbiologique : test Catalase
Le
but :
Le
but de ce test est de vérifier si une bactérie possède
l’enzyme de la catalase.
Le catalase a pour rôle de décomposer le
peroxyde d’hydrogène (H2O2) en eau (H2O) ainsi qu’en oxygène (O2).
La
bactérie qui possède le catalase est capable se protéger du peroxyde
d’hydrogène qui est habituellement toxique pour les bactéries aérobies,
c’est-à-dire celles qui ont besoin d’oxygène pour proliférer.
Procédure :
Des
bactéries doivent être prélevées de la gélose préalablement ensemencée à l’aide
du manche de Koch pour ensuite être déposées sur une lame identifiée. Une
goutte de peroxyde d’hydrogène (l'eau oxygéné) doit ensuite être ajoutée sur cette même lame,
directement sur les bactéries prélevées. Finalement, il faut rester attentif à
tout dégagement de bulles sur la lame et ce, immédiatement après le dépôt de la
goutte.
Matériel :
1.
Manche
de Koch
2.
Lames
3.
Peroxyde d’hydrogène (H2O2)
4.
Compte-goutte
Résultats :
Un
test de la catalase positif : si des bulles d’oxygène apparaissent lorsque la
bactérie est exposée au peroxyde d’hydrogène.
Un
test de la catalase négatif : absence de réactions provoquant le
dégagement d’oxygène.